L’internet regorge de logiciels piratés, proposés pour le téléchargement. Les usagers tombent facilement dans le piège parce qu’ils pensent que tant que ces offres existent, ils n’ont pas à payer pour obtenir un programme originale. Mais malheureusement la copie illicite d’un logiciel s'appelle le piratage et comporte de nombreux risques pour l'utilisateur.
Les risques juridiques du piratage
L'achat d'un ordinateur est souvent un investissement important pour un particulier surtout quand il s’agit de lui installer les programmes nécessaire en copies originales. La plupart essayent souvent d’emprunter à un ami son CD-Rom de logiciels ou télécharger sur Internet des versions "crackées" paraît alors très alléchant. Mais ils ne savent pas que toute copie illicite de logiciels a un nom : le piratage. Cet acte est interdit par loi et implique des risques techniques ou juridiques importants.
Le code de la propriété intellectuelle, la loi du 10 mai 1994 et la loi du 5 février 1994 relatives à la répression de la contrefaçon punissent sévèrement le piratage des logiciels. Que ce soit une personne physique ou morale, l'utilisateur d'un logiciel piraté encourt une peine pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende. Pour les entreprises, les peines peuvent contribuer à la fermeture de l'établissement, la confiscation des matériels ayant servi à commettre l'infraction, ou encore le placement sous contrôle judiciaire.
Les risques techniques
L’utilisation d’une copie illicite d'un logiciel, ne vous permettra pas de bénéficier des mises à jour et du support technique du produit qui sont indispensables pour la sécurité des logiciels. Ainsi chaque année, les éditeurs publient des dizaines de correctifs de sécurité ou des "patchs" dans l’intention d’améliorer le fonctionnement de leurs logiciels par les utilisateurs qui n’ont pas mis à jour Internet Explorer contre une faille connue seraient contaminés à l'ouverture de leurs e-mails.
Autres risques
Les logiciels "crackés" téléchargeables sur Internet peuvent contenir des virus ou des Troyens. Certains sites "warez" – proposant des logiciels piratés – ont été contaminés par le Troyen Subseven. Le risque concerne aussi les réseaux de téléchargement : le virus Benjamin s'est propagé en mai dernier sur le réseau de Kazaa, caché sous l'apparence d'un jeu, d'un logiciel ou d'un fichier MP3. Les codes malicieux peuvent aussi s'introduire dans des CD de compilation de logiciels : en 1999, le virus WM97/Ethan s'était glissé accidentellement dans le CD offert par le magazine Developers Review. De plus, certains logiciels téléchargeables sur Internet sont en fait des versions béta (de test) qui ne comportent pas toutes les fonctionnalités. Les pièces manquantes peuvent être parfois fatales : les versions béta étant destinées à l'essai, rien ne garantit qu'elles ne mettent pas en péril le bon fonctionnement de votre ordinateur.